A propos du projet

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La cité des femmes

À Louga, les femmes sont seules, car les hommes ont émigré en Europe.

Ce documentaire nous emmène à la rencontre de ces femmes pour découvrir les solutions ingénieuses qu'elles ont trouvé pour s’en sortir de manière solidaire.

Participez à la création d’un documentaire qui donne la parole aux femmes africaines

Judith Langerôme, réalisatrice : “Ces dernières années, j’ai souvent séjourné au Sénégal et je me suis rapidement intéressée aux femmes d’émigrés, qui se retrouvaient isolées et précarisées. C’est ma nièce sénégalaise qui m’a parlé des villes sénégalaises telles que Louga, où des milliers de femmes ont épousé des émigrés vivant en Europe.

J’ai décidé de les rencontrer pour comprendre ce phénomène. Je me suis rendu compte de la situation délicate qu’elles endurent derrière les sourires teintés d'espoir.

Une question m'est apparue : Mais comment parviennent-elles à garder cette force intérieure dans une telle précarité? J'ai découvert avec fascination leur monde de solidarité, leur projet de développement, leur système de vie vers un retour au matriarcat (tel qu’il existait avant la colonisation et l’islamisation).
Lorsque je filme les femmes qui se livrent à nous, je sens une forme de libération d’être enfin entendues et reconnues. L’émotion qui se dégage de ces moments est un mélange de joie d’oser s’exprimer pour la première fois et d’espoir que cela fasse changer les générations suivantes.

À la fin de nos échanges, les femmes retrouvent une confiance en elles et en la vie. Leur objectif est d’éduquer leurs enfants pour leur donner l’envie d’investir sur place et de croire en eux-mêmes.”

Aidez-nous à mettre en lumière celles qui veulent sortir de l’ombre

Cette campagne de crowdfunding a pour objectif de financer un ou plusieurs voyages pour tourner et monter un maximum de séquences du film, suite aux repérages déjà réalisés.

Nous prévoyons de financer le film avec la coproduction d’un premier diffuseur et d’un coproducteur français, ainsi qu’avec du Tax Shelter et d’autres aides dédiées au documentaire de création mais nous avons besoin d’un premier coup de pouce pour ramener et monter les images, qui achèveront de convaincre les différents décideurs de s’engager dans ce projet qui nous tient à cœur.

Nicolas George : “Judith étant l’une de nos collaboratrices depuis plusieurs années, c’est tout naturellement que nous avons une fois de plus décidé de l’accompagner et de mener à bien ce projet. Après avoir consacré une grande partie de sa carrière à porter les projets des autres, elle a décidé de se consacrer aux siens ; donner sa vision, parler de ce qui la touche. Elle a déjà réalisé deux documentaires : Sur les traces des Grands-Maîtres et En Attendant Dieu."

Les Films du Carré est une société de production qui a à son actif des documentaires (Le siècle de Le Corbusier, Le siècle de Simenon, Le siècle de Cartier-Bresson, Le siècle de Duras, Raoul Servais, mémoires d'un artisan), plus d’une dizaine de longs métrages ainsi que plus d’une dizaine de courts métrages. Les Films du Carré conserve sa volonté de soutenir de jeunes auteurs dans la réalisation de leur œuvre singulière.

Nous avons besoin de tourner la première partie du film cet été 2023

Grâce à l’aide au développement du WIP (Wallonie Image Production), Judith a pu se rendre à Louga en juillet 2022 et février 2023 pour réaliser une série d’interviews et rencontrer les femmes qui mettent en place des solutions pour développer leur cité.

Nous avons rencontré des femmes dont les maris sont partis depuis plusieurs années.
Certaines racontent qu’elles reçoivent encore des nouvelles sporadiques, un peu d’argent, et qu’elles gardent espoir de retrouver leur conjoint. Tandis que d’autres savent qu’ils ne reviendront pas. Chacune tente d’aller de l’avant pour assurer le quotidien, donner la meilleure éducation possible aux enfants, et s’entraider.

Il y a Fatoumata qui voudrait se former à un métier pour ne plus dépendre des rares transferts d’argent envoyés par son mari, qui vit à l'étranger depuis 30 ans.

Binta cherche des fonds pour consolider son petit commerce de fruits et légumes, qui lui permet de subvenir à ses besoins.

Khady est restauratrice. Son mari vit en Europe. Avec son fils en bas âge, elle a pu quitter sa belle-famille qui la brimait. Elle voudrait obtenir le divorce pour refaire sa vie et aller de l’avant.

Pour l’association Femmes Leader, qui est présidée par Amy Seye, le prochain enjeu est de créer une formation d’insertion socioprofessionnelle pour que les femmes puissent travailler en dehors du foyer. En parallèle, Amy Seye et ses collaboratrices développent une ONG dénommée FATAL, qui prône l’éducation permanente pour sortir les femmes de l’isolement et les soutenir dans l’éducation de leurs enfants.

Le tournage est prévu en plusieurs phases pour suivre l’évolution de leur situation et des projets de développement. Nous voudrions commencer en été 2023 pour placer le sujet au cœur de la tension générée par la politique nationale. L’élection présidentielle aura lieu en 2024. Cela produit déjà des tensions et augmente les enjeux pour les projets de développement des associations de Louga. Les mouvements féminins sont convoités par les dirigeants pour se faire bien voir de la population.

Montrer ces femmes d’Afrique subsaharienne dans leur quotidien, leurs activités rémunératrices, leurs engagements associatifs

Nous avons séparé cette campagne en plusieurs paliers d'objectifs de financement, correspondant à plusieurs états d’avancement du projet. Aidez-nous à dépasser le premier palier pour atteindre les suivants et donner toute son ampleur à cet important projet !

Premier palier : 3000 €

Dans un premier temps, nous avons besoin de 3000 euros pour pouvoir filmer les femmes dans leur quotidien et les interviewer sur une période de deux semaines. Il s’agira aussi de les filmer dans leur prise de parole publique, lors de séances de sensibilisation pour l’émancipation, et les débats qui s’ensuivent. Nous effectuerons ce tournage en équipe réduite avec la réalisatrice et un cadreur. Avec ce budget, nous prévoyons aussi de monter des séquences du film pour donner une idée la plus précise possible et achever de convaincre nos partenaires potentiels.

Deuxième palier : 7500 €

Si nous atteignons 7500 euros, nous pourrons proposer une bande son plus riche et diversifiée, grâce aux musiques et ambiances locales.

Troisième palier : 10 000 €

Avec 10000 euros, nous pourrons monter des séquences supplémentaires, et proposer un dispositif plus immersif pour rendre compte du quotidien des femmes.

Contribuer pour mieux percevoir…

En participant à partir de 10 euros, votre nom sera inscrit au générique du film.
Dès 25 euros, vous obtenez l’exclusivité de voir ce film qui propose une vision unique et sensible sur des femmes tournées vers l’avenir de l’Afrique.

La sortie du film est prévue pour la fin de l’année 2024/début 2025.

Pour les dons entre 10 et 1000 euros, différentes contreparties vous sont proposées, vous trouverez les contreparties listées dans les encadrés avec leur montant (sur PC), et sur Smartphone, appuyez sur le bouton "Contribuer au projet" pour afficher les montants des contreparties et sur chaque montant pour afficher le contenu de la contrepartie correspondant au montant souhaité.

MERCI pour votre contribution et pour vos partages !

Nous avons besoin de vous pour faire connaître le projet et en parler autour de vous. Partager le lien de la campagne, s’abonner à la page Facebook du film pour suivre les actualités et les diffuser, c’est déjà une action qui nous aide à avancer vers notre objectif.
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