A propos du projet

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SIX PIEDS SUR TERRE, un court-métrage documentaire qui va vous emmener au cœur de la montagne, autour du Mont-Blanc.

Là-haut, un groupe de vingt randonneurs s’apprête à faire le tour de la montagne, accompagné d’une jeune fille peu ordinaire : Victoria. VICTORIA est une adolescente de 15 ans, atteinte du trouble de l’autisme. Cela fait un an que le groupe s’entraîne chaque semaine pour relever ce défi avec elle. Un défi lancé par son grand-père de 70 ans, TOMMASO qui participe lui aussi à l'aventure.

C’est lors d’une soirée TV avec l’une de ses petites-filles que Tommaso est tombé sur un reportage retraçant le parcours à travers la montagne. Ça y est, l’idée était née : faire le fameux « Tour du Mont-Blanc »… Mais il ne comptais pas le faire seul. En effet, notre grand-père a tout de suite souhaité y emmener sa petite-fille, Victoria, avec qui il partage de nombreux défis depuis des années. C’est ainsi que Victoria, accompagnée de sa famille et de nombreux proches, s'apprête à s’aventurer sur les chemins sinueux de la montagne.

SIX PIEDS SUR TERRE est le projet de court-métrage documentaire qui relatera le parcours de Victoria. Il nous emmènera à sa rencontre, nous fera partager ses rires, ses peurs et son lot de défis quotidiens. Pour elle et sa famille, chaque jour se lève avec un même combat : communiquer et changer le regard sur le handicap. Le dépassement de soi sera au rendez-vous dans ce film qui se veut profondément humain et qui souhaite mettre en lumière la force qui se crée lorsque des individus s'unissent autour d'un projet commun et d’une personne.

Pour que notre court-métrage voie le jour dans des conditions professionnelles, et pour terminer de préparer ce Tour du Mont-Blanc, nous souhaitons vous mobiliser à travers cette opération de crowdfunding.

plongez dans l'ambiance du film et découvrez ses protagonistes

Un groupe soudé et uni par et pour Victoria

Ce film dresse le portrait de VICTORIA qui s’apprête à faire le Tour du Mont-Blanc en huit jours. Dans cette aventure, elle est rejointe par sa famille et de nombreuses personnes qui la connaissent et l’encadrent depuis des années. Mais notre sujet est vaste et ne veut pas se limiter à tourner autour d’une seule personne.

Effectivement, autour d’elle gravitent deux personnes auxquels nous prêteront une attention particulière : son grand-père, TOMMASO et sa mère, HÉLÈNE. Victoria vit au rythme des défis sportifs que lui lancent ses parents, mais aussi son grand-père qui aime accompagner sa petite-fille dans leur réalisation. Pour cette famille, le quotidien est composé d’épreuves qu’il faut chaque jour relever. En effet, Victoria ne parle pas, ce qui rend la communication difficile. Pourtant, on ressent chez elle l'envie de communiquer. Hélène est la personne avec qui Victoria interagit le plus. Ensemble, elles ont développé un langage corporel fait de gestes et de sons simples.

Son intégration, elle la travaille en partie au travers des défis sportifs. Victoria semble n’avoir peur de rien. Elle n’hésite pas à marcher, courir, nager ou encore faire du vélo. Cela lui apporte beaucoup de fierté et de bonheur. Derrière elle, elle peut compter sur le soutien de ses sœurs, de ses parents et de ses grands-parents. Comme dirait Tommaso, sans Victoria, leur vie ne serait pas composée d'autant de défis. C'est un moteur pour eux, un moteur qui les pousse à tous se dépasser.

L'aventure du Mont-Blanc met en image cette volonté de se surpasser, à montrer que le handicap n'est pas une barrière et n'empêche en rien de soulever des montagnes. Dans cette aventure, nombreux sont ceux qui ont demandé d'accompagner la famille, tout comme un copain de Victoria, JUSTIN, un jeune garçon trisomique pour qui ce défi signifie aussi beaucoup. Tous seront derrière elle pour l'encourager et la soutenir dans cette épreuve.

entre la fiction et le documentaire, il n'y a qu'une mince frontière, voir aucune

Deux choses m'ont fasciné lorsque j'ai fait la rencontre de la famille de Victoria : la particularité de son handicap et Hélène, sa maman. Le monde du handicap ne m'est pas étranger et c'est pour cela que j'aime l'aborder sans pincettes. Depuis toujours les mêmes questions me reviennent : Comment vit-on le handicap au quotidien ? Comment ces familles tiennent-elles le coup tout au long de leur vie et de celle de leur enfant ? Lorsque vous rencontrez une mère comme Hélène, un père comme Pierre-Laurent, un grand-père comme Tommaso, de nombreux éléments de réponse s'offrent à vous. Certes, c'est une vie difficile dans laquelle chaque jour, il faut être prêt à se surpasser.

Avec SIX PIEDS SUR TERRE, il m'a semblé important que le film donne à voir à la fois les bouleversements entraînés par le handicap et l'émulation familiale qu'il entraîne dans ce cas précis. A travers des scènes de dialogues entre Hélène et sa fille, à travers des séquences où nos randonneurs se surpassent, nous irons à la rencontre du quotidien de ces familles où le handicap s'est immiscé. Lorsque la caméra se tournera vers Victoria, ce sera pour mieux comprendre ses difficultés à communiquer et à se sociabiliser, principales caractéristiques qui définissent l'autisme. Autre spécificité de cette pathologie, la peur du changement. Victoria redoute le changement par-dessus tout. Mais pour qu'elle évolue dans sa vie, il est pourtant nécessaire. Il faut lui apprendre à accepter et à s'adapter à de multiples changements. Faire le Tour du Mont-Blanc au milieu d'une vingtaine de randonneurs met en lumière ce défi d'adaptation.

SIX PIEDS SUR TERRE axe sa narration sur ce besoin d'équilibre et sur la fragilité d'une adolescente qui se retrouve nez à nez avec ses peurs et qui va devoir affronter, durant 10 jours, un entourage et un décor changeant. Armés de notre caméra, nous serons soucieux, dans une optique positive, de capter les rires et les sourires de Victoria lors de cette aventure humaine. Même si la façon dont elle appréhende la réalité est différente de la nôtre, nous sommes désireux, tout comme elle - nous l'espérons - de partager ses joies et sa fierté.

SIX PIEDS SUR TERRE, c'est un film soucieux d'offrir une bouffée de liberté, de légèreté et où l'imaginaire s'engouffre. Il tentera, en adoptant une posture respectueuse, de coller le plus proche de la réalité d'une adolescente autiste et de donner un aperçu de ses obsessions et de ses fascinations.

trois frères accompagnés de deux amis de longue date

L’équipe de tournage est composée de trois frères, Germain, Lucien et Virgile, accompagnés de deux amis de longue date, Antoine et Arthur. Ensemble, ils ont fondé PATCH PICTURES, une ASBL de production vidéo qui a pour but de porter des projets qui soulèvent des questions sur notre société et combattent les inégalités.

Ce documentaire est leur premier projet en auto-production depuis la création de l'ASBL, il y a seulement un an. Ces trois frères ont développé au cours de leur vie, une certaine sensibilité pour le monde du handicap auquel ils sont confrontés depuis leur enfance via leur mère, institutrice dans l'enseignement spécialisé.

Sur ce projet, c'est Lucien qui prend le rôle de réalisateur. Fasciné par le documentaire depuis toujours, il entame la réalisation de son troisième court-métrage. A travers ses films, Lucien a su créer de la proximité avec ses personnages, faire preuve de sensibilité et en tirer de belles histoires de vies. Son traitement de l'image et du son se veut proche de la fiction. Il aime envelopper ses personnages et leurs lieux de vie dans une ambiance à la fois apaisante et intrigante. Lucien désire transmettre un regard humain sur ses sujets et rester fidèle à leurs valeurs.

Six pieds sur terre, un premier projet de film auto-produit par une jeune ASBL

SIX PIEDS SUR TERRE, c’est un projet qui a une grande ambition artistique et qui représente un vrai tremplin pour chacun des membres de l’équipe. Cette aventure, au même titre que chacun des membres du groupe de randonneurs, va nous faire grandir et se veut être la première d’une longue série.

SIX PIEDS SUR TERRE, c’est l’histoire de Victoria, entourée de ses proches et de sa famille, qui s’en va faire le Tour du Mont-Blanc. Cette aventure, elle a lieu en juillet 2018. Un an avant, je faisais la rencontre d’Hélène et je lui proposais de joindre au groupe, mon équipe et moi-même. A ce moment là, seulement une petite année nous tenait à distance du tournage.

pourquoi souhaitons-nous vous mobiliser à travers ce crowdfunding ?

Un an, c’est très court pour monter un dossier, rencontrer des professionnels du métier, obtenir des aides pour financer un projet de film. De l’argent, nous en avons besoin pour assurer la location du matériel, les déplacements, la nourriture et le logement tout au long de l’aventure. Il nous est impossible de faire l’impasse sur ces différents points.

C'EST POUR CELA QUE NOUS AVONS BESOIN DE VOUS.

Bien sûr, nous ne démarrons pas de nulle part. Cette campagne de Crowdfunding va uniquement nous permettre de réunir les fonds pour finaliser le financement du projet.

Depuis un an, nous mettons tout en œuvre pour rendre ce projet viable et nous avons eu la chance d’obtenir le soutien du WIP (Wallonie Image Production) qui fournit une majorité du matériel nécessaire pour le tournage et ainsi, réduit nos frais de location. Nous avons pu aussi compter sur le soutien de la SABAM et de l’ASBL 30Février qui contribue financièrement au projet.

notre objectif : 5.000€

Pour finaliser notre plan de financement, nous avons comme objectif de réunir 5.000€ qui serviront à :
- Louer le matériel supplémentaire et assurer une qualité technique à la hauteur de nos attentes : ± 1.500€
- Payer des frais de logements et de déplacements : ± 1.000€
- Payer les frais d’inscription au TMB pour encore 3 membres de l’équipe : ± 2.500€

Ce total de 5.000€ est le minimum d’argent nécessaire pour partir

Quoiqu’il arrive, le projet sera tourné et aura lieu car nous pouvons compter sur des coéquipiers prêts à tout pour que le film se réalise. Cette campagne peut nous apporter les meilleures conditions possibles dans l’élaboration d’un pareil tournage qui ne s’annonce pas des plus reposants.

Les mêmes contreparties pour tous et des contreparties exceptionnelles à gagner

Après une longue réflexion en équipe, nous avons décidé d’opter pour un financement participatif de la catégorie « Donation based », c’est-à-dire, du don pur et simple. Cette idée vient du fait que nous ne voulons offrir à chaque donateur LA MÊME CONTREPARTIE, peut importe la somme qu’il insufflera dans le projet.

Cette contrepartie en réunit plusieurs :
- UN IMMENSE MERCI sur notre page Facebook pour chacun de nos donateurs.
- LE NOM DANS LE GÉNÉRIQUE DE FIN pour chacun de nos donateurs
- UNE INVITATION À L’AVANT-PREMIÈRE DU FILM EN COMPAGNIE DE L’ÉQUIPE DU FILM ET DE TOUT LE GROUPE DE RANDONNEURS pour chacun des donateurs.
Que vous donniez une petite ou une grande somme, vous serez tous considérés au même titre comme un co-producteur du film. Chaque geste aura son importance et donnera un peu plus vie à ce projet.

Chaque donateur sera également intégré une mailing list qui relayera toutes les actualités du projet AVANT, PENDANT ET APRES le tournage (si vous ne souhaitez pas être intégré à cette liste, merci de nous le faire savoir par mail à l'adresse suivante : [email protected].

Un immense merci à tous les lecteurs et ceux qui feront un geste pour que ce film puisse exister. Quoiqu’il arrive, n’hésitez pas à parler de ce projet autour de vous ! Chaque action a son importance et son impact sur l’avenir de ce projet. Merci !

un besoin de renouer avec la réalisation de documentaires

Lucien a suivi une formation en montage vidéo à l'INRACI à Bruxelles. Depuis toujours, il aime prendre le rôle du réalisateur et produire ses propres films. Trois ans après ses débuts dans le domaine du cinéma en tant que monteur, il décide de fonder une ASBL avec ses frères Germain et Virgile, et deux amis de longue date, Antoine et Baudry. Ensemble ils créent Patch. Pendant ses études, Lucien a réalisé deux court-métrages de documentaire. Après un an de création, l'envie de se plonger à nouveau dans la réalisation d'un documentaire le démange. Et voilà que l'aventure commence. Il fait la rencontre de Hélène, la maman de Victoria lors d'un séjour dans les Alpes avec sa famille. Au sommet d'une montagne, face au Mont-Blanc, Hélène lui fait part de son projet : faire le Tour du Mont-Blanc avec sa fille Victoria, une adolescente autiste de 15 ans. Très vite, il y voit une opportunité à saisir et ne pas lâcher. Au groupe de marcheurs, Lucien décide d'ajouter son équipe de tournage et de suivre Victoria et ses proches et cela durant 10 jours, dans leur aventure autour du Mont-Blanc.

Retrouvez ci-dessous les deux premiers courts-métrages documentaire de Lucien.

FER ET FILS (2013)

Entre 4 rues (2014)